L’Europe attire de nombreux entrepreneurs africains qui souhaitent s’établir sur le Vieux Continent pour développer leurs affaires, mais aussi pour des vacances, l’éducation ou encore le tourisme. Malheureusement, l’obtention d’un visa pour l’espace Schengen n’est pas garantie pour tous. Certains demandeurs se voient effectivement refuser leur demande après quelques jours, voire quelques semaines, les privant ainsi de la précieuse autorisation. Cela compromet leurs projets et pousse les gouvernements concernés à renforcer leurs liens avec l’Europe.
Quels sont donc les pays africains les plus touchés par ces refus de visas ? Selon le rapport Henley and Partners, les trois pays africains ayant le plus haut taux de rejet de visas Schengen sont l’Algérie (179 409 refus sur 392 053 demandes, soit 45,8% de rejet), la Guinée-Bissau (3 611 refus sur 7 990 demandes, soit 45,2% de rejet) et le Nigeria (39 189 refus sur 86 815 demandes, soit 45,1% de rejet).
Ces chiffres, publiés dans le rapport Henley and Partners, sont assez révélateurs et soulignent que sur les 10 pays les plus touchés par les refus de visas Schengen, 7 sont des pays africains. Cependant, la demande diminue. En 2014, 16,7 millions de demandes de visas ont été déposées, contre 7,6 millions en 2022.
Pourquoi un taux de rejet aussi élevé ? Selon le rapport Henley and Partners, les demandeurs de visa en provenance d’Afrique font face à des restrictions plus importantes que ceux d’autres régions. Par conséquent, les autorités européennes ont tendance à refuser plus facilement la délivrance du visa. Cela se traduit par un taux de rejet moyen d’environ 30%.
Il est essentiel de comprendre les défis auxquels sont confrontés les demandeurs de visa africains et de rechercher des solutions pour faciliter la mobilité et les échanges entre l’Afrique et l’Europe. La coopération entre les gouvernements, la simplification des procédures et la transparence dans le processus de demande de visa peuvent contribuer à réduire les obstacles rencontrés par les demandeurs.