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Surveillance : voici comment le Cameroun est quadrillé par les cameras de la DGSN

Au moyen de plus 3 500 caméras connectées à travers le pays, 30 à 40 cas de vols et d’agressions sont traqués au quotidien par la DGSN grâce à la vidéosurveillance.

Inauguré en août 2019 par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, au nom du chef de l’Etat, le Centre national de commandement de vidéosurveillance de la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) situé au nouveau quartier administratif à Etoudi à Yaoundé est entré dans sa vitesse de croisière. Ce qui retient plus l’attention dans cette infrastructure ultra moderne dont le projet a été conçu depuis les années 2010 par le délégué général à la sûreté national, Martin Mbarga Nguele, reste sans doute la salle de vidéosurveillance. D’une capacité d’environ 100 places, la pièce est dotée d’un écran géant relié à plus de 3 500 caméras connectées sur l’ensemble du territoire national. Ces caméras captent tous les faits et gestes des populations sur la voie publique, au niveau des frontières et dans les zones à forte concentration. Des équipes mixtes de professionnels composées de techniciens et d’agents de services de sécurité publique rompus à la tâche se relaient au quotidien, 24h sur 24. Les regards rivés sur leurs postes de travail, ces derniers traquent les indélicatesses.

La sécurité du pays et des citoyens étant le principal enjeu en ces lieux, la concentration est de mise. Une assiduité qui porte des fruits chaque jour. En effet, 30 à 40 cas d’agressions sont interceptés au quotidien et les responsables de ces forfaits arrêtés. Des actes de vindicte populaire sont empêchés, ainsi que des vols de voitures, ou à la roulote, entre autres. Des actions placées sous la supervision du commissaire de police divisionnaire Christian Ndoua Zie, chef de la division des transmissions à la DGSN. « Dans nos sites, vous allez trouver en permanence de 7h30 à 22h des plaignants que nous recevons et à qui nous présentons des images des secteurs où ils ont été victimes soit d’une agression ou d’un vol. A la fin, ils retrouvent généralement leurs agresseurs », assure-t-il.

En vue d’un travail optimal du maintien de l’ordre, la police dispose des équipes opérationnelles sur le terrain à l’instar des Equipes spéciales d’intervention rapide (ESIR). Unités de police à caractère militaire, elles disposent de moyens roulants et des moyens de communication pour arriver sur le lieu du sinistre maximum deux à trois minutes après l’alerte du Centre national de commandement de vidéosurveillance. Ces équipes travaillent de manière coordonnée avec les opérateurs qui leur indiquent ce qu’ils voient et facilitent leurs actions sur le site. A ce jour, le système de vidéosurveillance national couvre toutes régions du pays en dehors de Bamenda dont la construction du centre de commandement connaitra bientôt son point d’achèvement.

REF: Cameroon Info

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