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Justice à deux vitesses: Ferdinand Ngoh Ngoh sème le désordre au domaine de Missole I

L’information a été publiée par le journal Le Messager, qui dit en première page « Ferdinand Ngoh Ngoh et Ayebe Ayissi perturbent l’ordre public ». Il s’agit en fait d’un différend foncier entre les «habitants pauvres» et les experts du régime Biya. L’affaire est également en cours de jugement, qui, comme on le sait au Cameroun, s’est appuyée du côté des plus forts.

A l’origine des titres fonciers du domaine Missolè, créés frauduleusement au profit des communes de Nkondjonck, en violation de la loi régissant le domaine. Mouvements d’humeur en perspective. La population menace de marcher si rien ne change. Retour sur un cas stellaire qui a duré 5 ans et humilié la population. Fichier Le Messager, bonne lecture!

La population de Missole, petite ville du département de la Sanaga maritime dans la région côtière, est au bord de la guerre.

Ces hommes et ces femmes, qui n’ont pas tiré le diable par la queue en raison de l’isolement de la zone en raison du manque de routes et surtout d’industrie, sont confrontés à une affaire foncière impliquant les experts du régime. vient d’entrer au tribunal pour arbitrage. Ces populations sont mécontentes de cette situation vieille de cinq ans et anticipent même des sautes d’humeur s’il n’y a pas de justice à l’issue du processus.

Pour identifier les contours de cette atmosphère explosive qui règne dans ce village, il faut se rendre au règlement de l’affaire qui remonte au 6 octobre 2016, lorsque l’on a constaté la nullité de l’ordre public des titres fonciers nos 4432, 4462, 4464 ont, 4472, 4603, 4605, 4610, Sanaga Maritime, fondée au profit de la communauté de Njondjock, représentée par Joseph Kadjo et Consorts, Jacqueline Koung à Bissiké, ministre des successions responsable au moment des faits, sur les instructions de la Déléguée Départementale Foncière, Cadastre et Foncière de procéder aux inscriptions habituelles au cadastre de la juridiction et au processus d’enregistrement des parcelles d’une superficie de 100 hectares sur le site en question au profit de la communauté du bloc de pont sur la Dibamaba de Villa Missole I, représentée par M. Ekoule Jean Bosco et autres.

Soutiens à la présidence de la République

La Mindcaf va motiver cette décision par un arrêté signé ce même octobre et dans lequel elle relève outre des irrégularités ayant entaché la procédure d’établissement desdits titres fonciers, l’incompétence du chef et des notables du village Nkondjock, pour intervenir dans les procédures foncières relevant du village MissolèI mais aussi le caractère frauduleux de ladite procédure symbolisé par l’absence de descente sur le terrain de la commission consultative de ressort Suffisant pour décider de ce que ces parcelles objets desdits titres fonciers réintègrent le domaine national Désavoué par l’autorité compétente, le sieur Kadjo dont on dit par ailleurs avoir usurpé le titre de chef traditionnel de è degré, va introduire une requête aux fins de réhabilitation desdits titres fonciers et du retrait du titre foncier N°5394 /SM.

Le Messager a appris que l’homme a saisi ses soutiens à la présidence de la République pour faire pression sur le ministre Domaines et avoir finalement gain de cause. De sources dignes de foi rapportent que celui qu’on présente comme un repris de justice à retourner la veste à plusieurs autorités à coût de prébendes et voyages d’affaires en Europe aux fins de servir de caution morale auprès des investisseurs qui sont ses aprtenaires d’affaires dans l’ombre.

Filouterie foncière

A preuve, le 07 décebre de la même année, c’est Ferdinand Ngoh Ngoh alors Secrétaire général de la présidence de la République, qui interpellé pour arbitrer cette situation foncière réponds à Koung à Bessiké en lui répercutant les hautes directives du chef de l’Etat, lui prescrivant de poursuivre le rétablissement de la légalité dans cette affaire. S’en suit une série de correspondances à n’en plus en finir. Joseph Kadjo dont la réputation en matière de filouterie foncière et autres anarques du même genre, n’est plus à démontrer, ne lâche pas du lest. Après le départ du gouvernement de l’ex Mindcaf le 4 janvier 2019, l’homme continue de faire feu de tout bois pour obtenir gain de cause.

Le 28 décembre 2020, c’est Henri Eyebe Ayissi, le nouveau Mindcaf qui décide de ressusciter le dossier en adressant cette fois, une correspondace à Jean Bosco Ekoule et consorts S/C du sous-préfet de l’arrondissement de la Dibamba Log Badjeck. Le courrier de l’ex ministre de l’Agriculture et du devellopement rural informe les destinataires de ce qu’il à procédé d’une part à la réhabilitation des titres fonciers 4515, 4431, 4459, 4463, 4432, 4462, 4472, 4603, 4605, 4610, 4453, 4454, 4455, 4456, 4457, 4458, 4459, 4460, 4470, 4471, 4601, 46 02, 4604, 4606, 4607, 4608, Sanaga Maritime et d’autre part, proconcé le constat de nullité d’ordre public des titres , fiers, N°ainsique du titre foncier N°5374, 5375, 5376…5388 ainsiq ue du titre foncier N° 5394 Sanaga Maritime, établis au profit de la collectivité Dibamba pont représentée par monsieur Ekoule Jean Bosco et consorts…..

En bon légaliste, Eyebe Ayissi convoque à son tour l’article 2 du Decret N°76/165 du 27 avril 1976, modifié et complété par le decret N°2005/481 du 16 décembre 2005, clairement mentionné dans un arrêté signé le même 28 décembre.

Entorse à la loi en vigueur

De quoi rebeller les populations qui y voient l’excroquerie foncière du siècle.
C’est indamissible et inconcevable! Le motif essentiel des recours est qu’on ne peut pas octroyer des titres fonciers aux ressortissants d’un village qui occupent paisiblement leur site. Cette incongruité est source de trouble à l’ordre public, tempête un riverain qui annonce avoir mis sur pied un collectif de contestation pour faire bloc contre la décision du Mindcaf que beaucoup trouvent partisane et non avenue. Le sieur Kadjo profère des menaces de toutes sortes à quiconque se mettrait en travers de son chemin. Ses potentielles victimes, confient-telles, se recrutent parmi les populations de Missolè I et mêmes quelques rares autorités administratives, restées fidèles à la loi en vigueuren matière domaniale Aux dernières nouvelles, malgré l’entorse aux textes devant le réduire au silence, le récidiste continue d’agiter le spectre de la menace Affaire de suivre

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