Home Actualité Cameroun Cameroun-Escroquerie : Voici pourquoi un groupe d’étudiants va trainer Fame Ndongo en justice
Actualité CamerounSociété

Cameroun-Escroquerie : Voici pourquoi un groupe d’étudiants va trainer Fame Ndongo en justice

Ils réclament le paiement de 126 millions de FCFA, représentant les frais déboursés pour cette formation, finalement annulée.
On se dirige vers un bras de fer judiciaire avec d’une part, le ministre de l’Enseignement, les recteurs de l’Université de Yaoundé II et Douala, et d’autre part les étudiants ayant participé à la formation relative au doctorat professionnel.

Le 14 février 2020, Jacques Fame Ndongo, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur, avait servi une correspondance au Recteur de l’Université de Yaoundé II, le Pr Adolphe Minkoa She, portant sur la suspension du doctorat professionnel.

Suite à cette lettre, la formation a été suspendue, mettant ainsi dans la déroute 28 étudiants qui y prenaient part. Une décision prise sans aucune mesure d’accompagnement ou de compensation.

Colère

Face à la situation et devant l’échec des démarches engagées en vue de trouver une solution à l’amiable, ces étudiant menacent de traîner en justice, les responsables en charge de l’organisation dudit doctorat.

Outre MM. Fame Ndongo et Minkoa She (anciennement vice-recteur chargé des Affaires académiques et de la promotion des TIC de l’Université de Yaoundé II), les plaignants pointent du doigt le Pr Magloire Ondoa, l’actuel recteur de l’Université de Douala, ancien Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Yaoundé II et M. Wamba Henri, ancien Doyen de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Yaoundé II.

Ayant subi la formation pendant trois ans (2015-2018), les 28 étudiants réclament le remboursement des frais de ladite formation, évalués à une somme globale 126 millions de FCFA, soit 4,5 millions de FCFA chacun.

«Le préjudice est énorme. Il y a des camarades qui étaient dans des organisations internationales et qui se sont fait payés cette formation par leurs structures respectives. Et lorsque la suspension est arrivée, ils ont perdu leurs postes. Parce que la structure ne comprenait pas de quoi il s’agit, car ça s’apparente à de l’escroquerie. D’autres ont pris des crédits à la banque. A titre personnel, j’ai pris un crédit que j’ai dû racheter il y a deux ans, parce que ça pesait sur moi. On me coupe 132 000 FCFA chaque mois», a déclaré à Cameroon-Info.Net Joseph Claude Ateba, le porte-parole du collectif desdits étudiants.

«Dès lundi (12 octobre 2020, NDLR) ils vont recevoir des sommations. On va leur donner huit jours. S’ils ne réagissent pas, on va leur servir une citation directe et on ira directement au procès. Si on va au tribunal, on va leur réclamer des dommages et intérêts parce que les dommages sont énormes», ajoute M. Ateba.


SOURCE: https://www.w24news.com

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A LIRE AUSSI ...

Découverte macabre à Douala : un corps retrouvé en état de décomposition

Les habitants de Douala découvrent un corps en décomposition dans la rue....

Sauver des vies en Afrique : l’impact des vaccins en 50 ans

Les vaccins ont sauvé 51,2 millions de vies en Afrique en 50...

Montreux Comedy Festival : Les futures stars de l’humour africain à Abidjan

Les demi-finales du concours Mon Premier Montreux à Abidjan : un tremplin...

Amélioration de la sécurité aérienne au Cameroun : des progrès encourageants mais des défis persistants

Le Cameroun améliore sa sécurité aérienne mais reste en dessous des attentes...

[quads id=1]