Le leader du Front social-démocrate (Sdf) a été anonymisé par un membre du groupe. S’il est vrai que la crise anglophone affaiblit le SDF en envahissant les régions de Noso, les bastions politiques du parti submergés par les séparatistes armés, la stagnation voire la quasi-inexistence de cette entité politique ne sont plus à prouver. Le sans-abri n’est rien de plus qu’une ombre de lui-même, la péroration de son développement en constituerait la fin. Cependant, son échec tend à mettre en évidence la responsabilité du mauvais jeu politique attribué à Joshua Osih, son président actuel. Mais aujourd’hui, le parti a vu son aura toucher les profondeurs de l’échec. «Depuis l’arrivée de Joshua Osih à la tête de notre parti politique, il n’y a rien à l’intérieur entre les personnes ressources, c’est-à-dire celles qui ont fait la force du parti. Joshau Osih ne prend aucune initiative. C’est presque au-delà de la vision du SDF. Il n’est pas avec nous. Joshua Osih a fait l’exploit de noyer le rôle dans ses coïncidences avec le RDPC. «La colère de ce membre de l’organe supérieur du SDF du Comité exécutif national (NEC), qui exige l’anonymat, renforce la position de l’opinion d’une grande partie de l’opinion convaincue depuis des années de rapprochement entre le SDF et la république démocratique raciale du Cameroun ( RDPC) entre dans sa 39e année de mandat, et la guerre dans le monde anglophone serait encore un alibi qui permettrait à Joshua Osih de justifier l’élan perdu au sein de son parti politique. Quel avenir pour la fête de Ni John ru Ndi « Concrètement, nous avons tout perdu. L’idéologie socialiste démocratique, les rencontres ne comptent plus pour Josua Osih, qui ne se soucie pas de l’avenir du SDF. » Dans ce communiqué, l’exécutif du SDF explique le rôle du parti à travers son président, qui est occupé « à faire des affaires avec la population de Yaoundé. Il ne parle plus de l’opposition », a-t-il ajouté plaintivement. Dès le début des violences dans les zones anglophones, les FDS se sont retrouvés coupés de la majorité de ses militants dans leurs zones, où des réunions et des rassemblements à caractère politique, catégoriquement interdits par les séparatistes, ont permis la décadence de ce parti lors des élections présidentielles d’octobre 2018 le politicien a pris la 4e place
REF: La Voix du Centre