Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce lundi 2 novembre que le groupe d’extrême droite les « Loups gris » serait dissous Voici ce que vous devez savoir sur ces partisans du président Erdogan
Les « Loups gris » est le nom d’un groupe d’ultra-nationalistes turcs, créé à la fin des années 1960 en Turquie, qui s’est ensuite implanté dans plusieurs pays européens, dont l’Autriche, l’Allemagne et la France
Idéologiquement, ses membres sont proches de ceux du parti d’extrême droite MHP Il fait partie de la coalition gouvernementale au pouvoir en Turquie
Comme le MHP, les « Loups gris » sont de fervents partisans du président Erdogan. Ils ont récemment soutenu sa gestion de la crise du Haut-Karabakh, dans laquelle il affiche son soutien « inconditionnel » à l’Azerbaïdjan dans le conflit qui l’oppose à l’Arménie
Ces dernières semaines, des «loups gris» ont attaqué la communauté arménienne dans plusieurs pays Plusieurs incidents ont éclaté en France: mercredi 28 octobre, des manifestants arméniens se sont affrontés avec des pro-Turcs, dont certains «loups gris», sur l’autoroute A7 près de Vienne (Isère) Des bagarres entre les deux communautés ont également eu lieu à Décines-Charpieu, en direction de Lyon
Dans la même commune, une inscription « Loups gris » a été taguée dimanche 1er novembre sur le mémorial du génocide et le Centre national du mémorial arménien
Les « Loups gris » ont formé une organisation paramilitaire Ils sont connus pour avoir, pendant la guerre froide, préparé de nombreuses actions violentes contre des intellectuels et des mouvements de gauche
Leur statut est cependant différent en France: le gouvernement s’apprête à les interdire mercredi prochain Si la dissolution du mouvement est décrétée en Conseil des ministres, les «Loups gris», dont le noyau dur est à Lyon, ne ont plus le droit de se reconstituer ou de continuer une activité Il leur sera également interdit de manifester
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