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World news – FR – DÃ © pakineÂ: L’Agence des Médicaments a été accusée de « meurtre illicite »

 L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été mise en examen dans le dossier de commercialisation du médicament Depakine Anti-Squeeze, son principe

L’Agence nationale de sécurité des médicaments et de la sécurité des produits de santé (ANSM) a été mise en examen dans l’affaire de commercialisation du médicament antiépileptique Depakine, dont le principe actif est fabriqué à Mourenx

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé lundi avoir été inculpée de «blessures et d’homicide involontaire coupable» dans le cadre de la commercialisation d’un antiépileptique. Depakin

L’agence a déclaré dans un communiqué que cette déclaration intervient après une convocation devant les juges d’instruction.

L’ANSM affirme qu’elle prend « toute la mesure de la souffrance des victimes et travaille depuis plusieurs années pour réduire l’exposition au valproate chez les femmes en âge de procréer ». « Elle répondra à toute question de justice afin d’apporter sa pleine contribution à la démonstration de la vérité »

Une enquête a été ouverte en 2016 auprès du tribunal de grande instance de Paris, à l’issue d’une procédure initiée par une association d’aide aux parents d’enfants atteints du syndrome antispasmodique (Apesac), représentant 4000 personnes dont la moitié d’enfants malades, et basée sur 14 cas de mères ayant reçu de la Depakine pendant leur grossesse

La molécule en question, le valproate de sodium, est commercialisée depuis 1967 sous la marque Dépakine de Sanofi (dont l’unité de production est située à Mourenx), mais aussi sous des marques génériques, et est un antiépileptique qui contient comme il a été prescrit aux personnes atteintes de la maladie Dipôle

Il existe toujours un risque élevé de malformations congénitales chez le fœtus s’il est pris par une femme enceinte

Cet acte d’accusation « ne me surprend pas, il est conforme à la condamnation de l’Etat par le tribunal administratif de Montreux » en juillet, qui a condamné l’Etat d’avoir indemnisé les familles des enfants, Marin Martin, président d’Apesac, a répondu avec un handicap grave

«J’espère que cela permettra à l’État de ne pas défiler et d’indemniser adéquatement les victimes de Depakin», soulignant que l’indemnisation actuellement offerte était «cynique» alors que les victimes souffrent de «troubles très graves de l’autisme et que leurs soins sont coûteux»

Selon Charles Joseph Odin, l’avocat de l’association, «Nous nous dirigeons vers un procès majeur à Deepakene», même s’il ne peut pas être tenu «pour une durée de 4 ou 5 ans», ce qui constitue «un temps très long pour les familles» en l’occurrence, une formation Plus de 50 représentants civils, selon l’avocat, doivent désormais vivre des expériences pour établir un lien entre l’exposition au Depakin et les maladies des victimes.

Le nombre d’enfants handicapés à cause du valproate de sodium est estimé entre 15 000 et 30 000, selon des études. Le groupe pharmaceutique Sanofi, accusé par les familles des victimes de longs retards dans la déclaration des risques liés à la prise de ce médicament pendant la grossesse, a été accusé en août d ‘ »homicide involontaire », après avoir été exposée. Déjà pour la première fois En février sur des accusations de « tromperie aggravée » et de « blessures non intentionnelles » avec le médiateur – dont le procès s’est terminé en juillet, pour un jugement attendu en mars – Depakin est l’un des scandales sanitaires les plus retentissants en France ces dernières années

Valproate de sodium, Agence nationale pour la sécurité des médicaments et des produits de santé, Sanofi

World News – FR – DepakineÂ: Une agence pharmaceutique en cours d’examen pour «homicide involontaire coupable»


SOURCE: https://www.w24news.com

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