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Sarkozy, Baroin, Philippe : les trois aveux de la droite

Agitées chez LR, ces hypothèses de candidature à la présidentielle 2022 en disent moins long sur l'avenir des intéressés que sur la déréliction de cette famille politique.

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François Baroin sera-t-il le candidat de la droite en 2022 ? Dans son parti, Les Républicains, on ne trouve plus grand monde pour y croire. De l’avis général, le maire de Troyes annoncera le mois prochain qu’il ne participera pas à la prochaine élection présidentielle. Si elle se confirme, la décision sera source d’embarras pour son camp, qui court le risque d’une troisième défaite de rang à ce scrutin.

Refuser l’obstacle est le droit le plus strict de l’ancien ministre. Ce choix l’exposerait pourtant aux critiques de certains camarades, qui en faisaient leur meilleure, voire leur seule chance. A vrai dire, c’est sans lui, et presque malgré lui, que la direction de LR a fait vivre ces derniers mois l’hypothèse d’une candidature Baroin. L’intéressé, lui, n’a jamais exprimé publiquement d’intérêt pour la présidentielle. Pas plus qu’il n’a, à ce jour, offert de vision politique précise, au-delà d’un discours girondin devenu le vade-mecum de son parti.

Le contraste est frappant avec le séduisant modèle autrefois posé par Nicolas Sarkozy : celui d’un candidat naturellement désigné par son énergie vitale et sa furieuse envie «d’y aller». Ce qui aurait fait de Baroin le champion «naturel» de LR relève d’autres facteurs, où l’on est bien obligé de compter le déclassement du parti : en d’autres circonstances, face à ce probable désistement, ce dernier n’aurait eu qu’à se retourner vers trois ou quatre autres prétendants de calibre égal ou supérieur.

Sarkozy, justement. L’ancien président est partout. Jeudi soir, dans l’émission Quotidien sur TMC, il reviendra sur «toutes les images fortes de son quinquennat». La sortie d’un nouveau livre, cet été, a enclenché une mécanique familière : tour de France des librairies, files de sympathisants nostalgiques, spéculations sur un éventuel retour. Plusieurs chez LR évoquent l’idée sous cape, et le député LR Guillaume Larrivé l’a même fait publiquement, mercredi.

Le scénario ne remportera pas la palme de l’originalité, ni celle de la sécurité. L’ex-chef de l’Etat, qui a perdu la présidentielle de 2012, a échoué quatre ans plus tard au premier tour de la primaire de la droite. Et son actualité deviendra bientôt judiciaire, avec l’ouverture en fin d’année de son procès pour corruption et trafic d’influence. Que l’homme reste apprécié d’une partie du «peuple de droite» est une évidence. Qu’il incarne l’avenir électoral de son camp l’est moins. Il s’en défend d’ailleurs lui-même, et l’hypothèse a surtout le parfum des regrets et de la mélancolie.

Alors faites entrer Edouard Philippe, réclament quelques voix. L’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron a été rendu à son état de maire du Havre. «Il est tout à fait présidentiable», vient de déclarer le maire LR de Reims, Arnaud Robinet, n’imaginant pas Philippe affronter Macron, mais peut-être se substituer à lui. «Il aura un rôle à jouer pour la France», a ajouté jeudi matin, moins direct, son ancien mentor Alain Juppé. Certes ils sont plus nombreux, à droite, à voir en Philippe un impardonnable félon. Les mêmes doivent pourtant constater sa popularité dans leur électorat.

Philippe candidat de la droite ? Il suffirait d’oublier, entre autres, qu’elle a dénoncé comme de médiocres expédients les réformes de la première moitié du quinquennat… Ce n’est pas tout : soutenir l’éventuel candidat Philippe reviendrait, pour la droite, à entrer en coalition avec au moins une partie du camp Macron. Certains chez LR sont-ils prêts à l’envisager ? On voit mal alors ce qui les retient d’imaginer dès aujourd’hui et sous certaines conditions une entente avec le chef de l’Etat lui-même. C’est d’ailleurs la suggestion que vient de faire le maire de Nice, Christian Estrosi. A travers le cas Philippe, c’est surtout l’immense complexe macronien de la droite qui se fait jour.

Evoquer ainsi ces trois scénarios, ce n’est affirmer que l’un d’eux ne se réalisera pas – allez savoir. C’est constater en revanche à quel point la droite, bientôt dix ans après son départ du pouvoir, n’a toujours pas retrouvé sa lanterne.

06.09.20

Le parti d’extrême droite faisait, ce week-end, sa rentrée dans le Var. Sans surprise, la présidente a clôturé la réunion par un discours aux relents sécuritaires, pour tenter de remotiver ses troupes et draguer les électeurs de droite.

06.09.20

Les ténors du parti, qui tenait une réunion de rentrée ce week-end, savent que LREM et le RN marchent sur leurs terres, mais espèrent proposer une autre voie pour 2022.

05.09.20

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08.09.20

S’il reste peu de temps pour faire voter la promesse de changer le mode de scrutin pour les législatives, le centriste ne veut pas se précipiter.

08.09.20

Créé en octobre 2019 par la Direction générale de la gendarmerie, à la demande du ministère de l’Intérieur, ce programme serait une réponse à la montée des attaques de militants contre des agriculteurs.

09.09.20

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Les espoirs d’une partie de la macronie de voir la ministre chargée de la Citoyenneté adoucir le discours de Darmanin ont vite été douchés.

08.09.20

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SOURCE: https://www.w24news.com/news/sarkozy-baroin-philippea-les-trois-aveux-de-la-droite/?remotepost=265473

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