Le soutien à l’Ukraine mis à l’épreuve de l’électoralisme

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La menace de basculement de la Slovaquie dans le camp prorusse

La situation politique en Slovaquie suscite des inquiétudes quant à son engagement européen aux côtés de l’Ukraine. En effet, l’ancien chef du gouvernement Robert Fico, connu pour son national-populisme inspiré par Viktor Orban, pourrait revenir au pouvoir et renforcer les liens avec la Russie. De plus, la société slovaque est perméable à la désinformation, ce qui favorise l’influence de Vladimir Poutine. Bien que le courant prorusse ne soit pas encore majoritaire en Slovaquie, son émergence pourrait remettre en question l’engagement européen envers l’Ukraine.

Le soutien à l’Ukraine remis en cause aux États-Unis

Outre-Atlantique, le soutien à l’Ukraine devient également une variable d’ajustement politique. Malgré un rare consensus entre démocrates et républicains pour prolonger le fonctionnement de l’État, une partie de l’aide prévue pour l’Ukraine a été sacrifiée. Certains membres du Grand Old Party, influencés par l’ancien président Trump et sa fascination pour Poutine, prônent un recroquevillement de l’Amérique. Cependant, la solidité d’un consensus bipartisan sur l’Ukraine sera véritablement testée en novembre, à la fin de l’arrangement provisoire.

Les démocraties face à leurs devoirs envers l’Ukraine

Ces événements rappellent aux démocraties leur devoir d’expliquer et de soutenir l’Ukraine. Il est essentiel de rappeler le respect de l’intégrité territoriale et des frontières, tout en mettant en garde contre la brutalité comme seule règle du jeu entre les nations. Le consentement à un soutien prolongé à l’Ukraine nécessite un effort constant d’explication et de sensibilisation.

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