En 1993 suite à l’éclatement de l’université de Yaoundé ,plusieurs autres universités dont celle de Ngaoundere, vont alors voir le jour, et Maurice Kamto va être de ceux qui devaient ouvrir la faculté de droit, sauf que contrairement aux autres, le sieur Kamto s’opposera à son affectation, il va pour se faire saisir son ministre de l’époque au moyen d’un recours gracieux préalable, (la loi camerounaise exige qu’avant toutes plaintes contre l’administration l’agent plaignant a l’obligation de saisir son employeur pour signifier l’objet du contentieux et éventuellement obtenir gain de cause, et le non-respect de ce préalable rend impossible une plainte contre l’administration par son agent).
Sauf que les délais du recours gracieux et la réponse de l’administration posent problème , entre délais de réception et délais de réponse l’agent a quand même l’obligation de se rendre au lieu d’affectation sous peine de sanctions administratives, en bref Maurice Kamto devait avant toutes décisions suite à son recours gracieux se rendre à Ngaoundere, il devra donc s’y rendre (notons qu’il y va en attendant que son recours aboutisse).
Suite au retard du recours gracieux préalable le sieur Kamto va rebondir cette fois en saisissant le juge administratif pour faire suspendre son affectation il introduira alors
UN SURSIS A EXECUTION (Art 16 loi de décembre 1975
Le sursis à exécution a un effet suspensif c’est à dire que l’acte d’affectation valable avant les résultats du recours gracieux peut être suspendu d’application par le juge au moyen d’un sursis à exécution.
En gros Kamto ne voulait même pas attendre la réponse de son ministre à son recours à cause du fait qu’il devait attendre cette décision à son lieu d’affectation c’est à dire à Ngaoundere, il saisit le juge pour suspendre l’application de son acte d’affectation et le juge lui donnera gain de cause ,il va donc partir de Ngaoundere pour Yaoundé .
source: https://www.cameroonweb.com/CameroonHomePage/features/Cameroun-voici-comment-Maurice-Kamto-avait-bloqu-son-affectation-au-Nord-511243
Ceci est un tissu de mensonges incogrus, aucun document a l’appui pour ll’etayer. Et pourtant si des requetes ont ete faites par le plaignant, il va de soit que l’administration qui est essentiellement ecrite aurait les copies des requetes ecrites du plaignant. Du moment que nous ne les voyons pas, cessez de nous gaver de mensonges toxiques.