Le quotidien numérique dédié à l’actualité politique et économique en Afrique soutient que plusieurs proches du président camerounais se disputent le leadership du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais. Les membres du parti, trop ambitieux, ont déjà été écartés.
La guerre fait rage au sein du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) pour prendre la succession du président Paul Biya, 87 ans, dont 38 au pouvoir. C’est ce qu’affirme un article publié ce 16 juillet 2020 par le site Africa Intelligence, dédié à l’actualité politique et économique en Afrique.
D’après l’article, les proches du président qui convoitent la tête du RDPC «se gardent cependant d’afficher trop haut leurs ambitions, de peur de subir le sort de l’ex-secrétaire général à la présidence Jean-Marie Atangana Mebara ou de l’ex-ministre des Finances Polycarpe Abah Abah. Sortis du bois avant la présidentielle de 2011, tous deux ont été immédiatement ciblés par l’opération anti-corruption Epervier».
Parmi les prétendants, l’actuel ministre des Finances Louis Paul Motaze. «Présenté comme dauphin potentiel du chef de l’Etat, ce dernier est Bulu du Dja-et-Lobo, le département d’origine de Paul Biya, où Motaze exerce la coordination régionale du RDPC. Il est également le neveu de feue Jeanne-Irène Biya, l’ex-première dame», peut-on lire.
Toujours à propos de l’actuel argentier national, le quotidien numérique révèle qu’il s’est «récemment illustré en refusant de cautionner un deal pour l’approvisionnement d’essence passé entre le trader suisse Sahara Energy et le ministère du pétrole camerounais, susceptible de coûter des dizaines de millions de dollars en subvention à l’Etat».
Motaze est concurrencé, poursuit le journal, par «le ministre de la Justice Garde des Sceaux Laurent Esso, tout-puissant dans son fief de la région du Littoral, et par le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh».
Cet «embouteillage d’ambitieux laisse peu de marge de manœuvre au secrétaire général du Comité central du RDPC Jean Nkuété». L’ami de longue date de Paul Biya «est considéré par les militants du RDPC comme un moindre mal dans ce combat pour le pouvoir», lit-on.
Cependant, le journal ajoute qu’ «il n’est pas exclu que Biya choisisse un dauphin en dehors de son parti, avec lequel il a pris ses distances en 2018…». Le nom de ce potentiel dauphin n’a toutefois pas été dévoilé.
SOURCE: https://www.w24news.com
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