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World news – Fabrication de cache-nez : la touche made in Cameroon

Avec la recommandation du port systématique de masques par tous, de petites usines se sont multipliées. Certaines formations hospitalières créent aussi leurs solutions en interne.

Avec la recommandation du port systématique de masques par tous, de petites usines se sont multipliées. Certaines formations hospitalières créent aussi leurs solutions en interne.

Pour se protéger du coronavirus, le génie a déjà opéré au Cameroun avec le port de masques. Dans l’espace public, les modèles et formes varient. Au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Yaoundé, un atelier de conception des masques est à l’œuvre depuis quelques jours. « Nous avons engagé la production d’une vague de 1000 masques. Ils seront destinés à protéger nos personnels, les malades ainsi que les garde-malades », indique le Pr. Arthur Essomba, directeur général du CHU. Une salle y est aménagée pour une production moyenne de 100 masques par jour, à l’aide de deux machines à coudre et d’un fer à repasser. « Ce modèle de masque est fait de coton et de viseline. Une matière qui renforce à l’arrière le tissu et sert de barrière aux postillons comprenant des virus. Recommandé pour tous les Camerounais, ce masque est lavable et réutilisable plusieurs fois », assure Dr Félicien Ntonè-Enyime, directeur général adjoint de cette formation hospitalière. Ici, pas question de commercialiser ces masques. Toute personne qui s’y rend, est invitée à arborer un cache-nez.
En ville, les ateliers de couture aussi suivent cette nouvelle donne. C’est l’option de Paule Lenga. Depuis une semaine, la styliste s’affaire à concevoir des masques en tissu pagne. « J’ai commencé par satisfaire ma petite famille. Maintenant, c’est pour vendre », indique-t-elle. Avec son collaborateur, elle conçoit en moyenne 50 masques chaque jour qu’elle écoule à 1000F l’unité. « Je me suis renseignée sur Internet. En regardant les vidéo de différents pays, j’apprends comment faire pour que cela protège les usagers », dit-elle. Pour Paule Lenga, la maladie n’attend pas que des experts confirment l’efficacité des modèles qu’elle propose. Grâce aux réseaux sociaux, elle fonce.
Posture similaire pour Samantha Kamdem. Basée au quartier Etoudi à Yaoundé, la styliste modéliste est débordée. « Je me suis inspirée du modèle mis en ligne par le CHU de Grenoble en France, ainsi que par les médecins chinois, pour faire face à la pénurie », indique-t-elle. Chez elle, le masque est fait de trois couches. La première est une microfibre servant de filtre de protection ; la seconde est faite de coton simple pour le confort ; et la troisième, c’est du tissu pagne pour customiser. Le masque y est vendu à 1000F l’unité et 1500F pour le modèle VIP, contenant une barre de fer pour maintenir le masque sur la bouche.
 

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SOURCE: https://www.w24news.com

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