Le calme qui règne dans l’ensemble de la région au lendemain de la convocation, par le chef de l’Etat, des collèges électoraux en vue des élections régionales, n’est qu’apparent.
Ce matin du 8 septembre, au lendemain de la convocation des collèges électoraux, pour les régionales, le Sud est dans le calme. L’heure est plutôt à la réflexion, à la révélation des candidatures et aux grandes tractations. Car, il n’est pas question de rater le train de la décentralisation qui vient de mettre le cap sur les élections régionales. Dans les bureaux, les ateliers et les chaumières, les conversations ne tournent qu’autour du sujet. Et dans chaque arrondissement, on revoit les profils au regard des cartes mises en place par les uns et les autres. De façon générale, la nouvelle de la tenue des régionales a été bien accueillie. C’est vrai, les signes précurseurs laissaient déjà entrevoir l’éventualité, à l’instar de la détermination du nombre de représentants par département. Toute chose qui allait alors vers la concrétisation de la ferme promesse du président de la République au sortir du double scrutin législatif et municipal du 9 février dernier.
Pour les populations de la région, le scrutin du 6 décembre s’annonce déterminant, pour plus d’un, afin de parachever le processus de décentralisation au Cameroun. Il faut donc, pour les différentes parties prenantes ici, tout mettre en œuvre, pour que le processus se déroule sans incident majeur. Les états-majors des partis politiques, les conseillers municipaux et les chefs traditionnels principaux concernés à ce scrutin, peaufinent des stratégies à cet effet.
Côté partis politiques, dans les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), c’est la grande mobilisation. Des potentielles candidatures se dévoilent. Des noms sont avancés ci et là, en attendant bien sûr, les orientations de la hiérarchie du parti. Du côté des garants de la tradition, les tractations vont également bon train. Dans ce groupe, il faut bien faire les choses. D’ailleurs, une rencontre des chefs traditionnels, pour la cause, est annoncée à Ebolowa demain, le 10 septembre.
Du côté des effectifs des électeurs, on compte 769 conseillers municipaux et un peu plus de 1500 chefs traditionnels, en attendant bien évidemment les chiffres officiels qui seront communiqués par Elections Cameroon (ELECAM). Toutefois, les tractations se poursuivent au sein des états-majors. Aucune tendance ne se dévoile encore pour le moment, dans cette région où le RDPC trône en maître. Les positionnements devraient, sauf revirement de dernière minute se jouer entre militants de ce parti.
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SOURCE: https://www.w24news.com