Conflit médiatique au Cameroun : Bruno Bidjang face à Boris Bertolt

La tension entre Bruno Bidjang et Boris Bertolt atteint des sommets inquiétants. Après avoir tenté d’inculquer des notions de journalisme à son aîné, Bidjang se retrouve à son tour sous le feu des critiques de Bertolt. Ce dernier, patron des médias du groupe l’Anecdote, remet en question les compétences journalistiques de Bidjang, le qualifiant de produit du régime Biya, favorisant ainsi la médiocrité.

Bruno Bidjang, qui se présente comme un journaliste, a affirmé qu’il lui suffisait d’appeler des personnes, sur lesquelles il n’exerce aucune influence, pour obtenir la vérité. Bertolt lui lance un défi : a-t-il réellement contacté Samuel Eto’o, George Dougueli et Mireille Fomekong, surnommés Bonny and Clyde ?

« Va les appeler et partage ce qu’ils t’ont dit sur Facebook », insiste Bertolt. Il souligne l’importance de ne pas confondre communication et journalisme, affirmant que, pour le moment, Bidjang ne fait que de la communication.

Le constat est amer : le Cameroun est dirigé par des médiocres qui façonnent des créatures à leur image, comme l’indique Bertolt. Toutefois, il assure que cette situation est sur le point de changer.

Il pose ensuite une question provocatrice : « Demande à Dougueli s’il n’a pas été récemment menacé d’exclusion de Jeune Afrique pour des raisons obscures. » L’invitation est lancée à Bidjang de prendre ses responsabilités et d’agir.

En somme, cette altercation met en lumière les défis du journalisme au Cameroun et soulève des questions sur la qualité de l’information diffusée dans le pays.

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