Pour certains, leur principale préoccupation est le démantèlement de l’usine de cacao de Kekem appartenant à l’homme d’affaires Emmanuel Neossi, qui souhaitait acheter un terrain dans la vallée du Ntem. Oh non. C’est la prison.
En fait, Emmanuel NEOSSI est endetté à près de 60 milliards de francs CFA, et ses créanciers réclament leur argent.
Prenons le cas de la Société bancaire camerounaise (SCB), qui veut démanteler l’usine de Kekem qu’elle finance. Emmanuel NEOSSI leur doit 13 milliards de francs CFA. Par ailleurs, le dirigeant de NEO INDUSTRY doit à AFRILAND First Bank près de 7 milliards de francs CFA et près de 7 milliards de francs CFA. Sans compter les autres partenaires. Et Emmanuel NEOUSSI n’a pas payé ses dettes depuis des mois.
Le responsable de NEO INDUSTRY (nous y reviendrons) est déjà jugé et il le sait.
Mais c’est plus grave. Les enquêteurs ont constaté qu’Emmanuel NEOUSSI faisait régulièrement sortir 100 millions de francs CFA par semaine du Cameroun pendant plusieurs mois. Cela lui a permis d’utiliser l’argent emprunté au Cameroun pour créer un fonds d’investissement de plusieurs milliards de francs CFA.
En ce moment, Emmanuel NEOUSSI se bat comme un enfer pour ralentir les poursuites judiciaires.
L’affaire de l’usine Kekem n’est donc ni un éléphant blanc ni un manque de patriotisme économique, c’est simplement du banditisme économique.
REF:www.camerounweb.com/
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